Lanternes Lighthouses

Interiors

Territoires Borderlines

Phares Headlights

À la manière des romans

Le bestiaire figuré

Oeuvres vidéo

CV

Biographie/ accueil

 

ERIC RAYMOND

 

Éric Raymond vitet travaille à Montréal. Il est actif dans le domaine des arts visuels et médiatiques depuis trente ans. Son travail a été présenté au Canada et à l'étranger notamment à la Absolut L.A. International Biennial Art Invitational (L.A. U.S.A.), à Ars Electronica (Linz, Austria), L.A.Freewave (L.A. U.S.A.), Artcore Gallery (Toronto), Trinity Square Video Gallery (Toronto) et Dazibao (Montreal), TPW (Toronto), Inter Access (Toronto), Saidye Bronfman Art Center (Montreal), Netwerk/ Center for contemporary art, (Aalst, Belgique), le Centro Cultural PUCP (Lima, Peru) à la galerie de la Maison duCanada (Londres) et La Maison des métallos (Paris).  
  Ses œuvres interrogent l'origine des images et posent la question de la genèse des représentations avec insistance. Dès Le bestiaire figuré (1984-1994) il associe une carcasse de motoneige à un tableau de Rembrandt ou des assemblages de pièces de motos à des animaux. Cette problématique revient ensuite par des œuvres questionnant le passage du littéral au figuré et utilisant le photographique comme métaphore de l'apparition des images mentales dans l'installation photo, vidéo ou robotique ainsi que par l'utilisation de systèmes de vision et d'intelligence artificielles (À la manière des romans, Linescape, Scanlines, Scribes de 1993 à 2011). De façon similaire, utilisant les images-lumière de plans macrophotographiques par lesquels l'objectif scrute des objets miniatures en leur superposant des titres étrangement arbitraires, Plus grand que nature/ Larger Than Life (2010 à 2017) questionne l'émergence de l'image dans la conscience par la force suggestive de l'analogie.  
  Depuis 1997, il se consacre à la réalisation du corpus Lanternes / Lighthouses. Ces oeuvres exploitent les qualités plastiques ou électroniques de la photographie et de la vidéo pour développer un questionnement sur l'influence de nos systèmes de représentation du monde ont sur notre construction du réel. Elles soulignent que cette construction ainsi que les impressions que nous associons à la perception du réel objectif sont conditionnées par nos prothèses technologiques. Il s'intéresse à l'idée que l'on se fait de la nature et du paysage mais aussi et surtout à la manière dont la technologie et l'industrie humaine influencent cette idée.